Rencontre avec les ensembles Artifices et le Consort

La Fondation Société Générale C’est vous l’avenir accompagne plus que jamais l’activité des orchestres, formations, ensembles en France. A ce titre elle soutient les ensembles Artifices et le Consort pour leur politique innovante. Découvrez leur témoignage.

Contenu

Alice Julien-Laferrière, violoniste, fondatrice de l’Ensemble Artifices

La Fondation Société Générale est notre mécène principal et grâce à son soutien, nous avons pu aller plus loin dans notre projet artistique. Artifices n’est pas tout à fait un ensemble baroque comme les autres. Depuis l’origine, nous cherchons à toucher un public qui n’a pas forcément accès aux salles de concert et aux festivals installés, en proposant des programmes en lien avec la nature – par exemple des balades autour des oiseaux ou des fleurs, en association avec des ornithologues et des botanistes. Cela nous conduit à aller beaucoup vers les enfants, mais ces nouvelles formes musicales autour de l’écologie touchent aussi les adultes.

La Fondation nous aide en particulier à faire vivre un lieu que nous avons créé pour ancrer notre démarche de proximité dans un territoire, la Bourgogne, en milieu rural. Grâce à elle, nous avons commencé à y accueillir des artistes qui peuvent se consacrer à leurs propres projets de création : la Turbine est ainsi en train de devenir un lieu d’accueil qui rayonne sur le territoire. Le soutien de la Fondation est d’autant plus précieux pour nous qu’il porte sur notre démarche artistique globale, à la différence des « aides au projet » habituelles. C’est un encouragement essentiel pour continuer à expérimenter de nouvelles propositions artistiques et créer des passerelles avec d’autres publics. 

Ensemble artifice

Justin Taylor, claveciniste, fondateur de l’ensemble de musique de chambre Le Consort

La rencontre avec la Fondation Société Générale a été une grande chance Le Consort. Ce mécénat nous a permis d’embaucher un professionnel à plein temps pour s’occuper de tous les aspects d’administration, production, diffusion, logistique…, qui devenaient trop lourds à gérer avec les enregistrements et les projets plus conséquents dans lesquels notre ensemble s’engageait. Nous, musiciens, avons pu nous concentrer sur le cœur de notre métier : l’élaboration de nouveaux programmes, la recherche de répertoires, le travail personnel et en groupe.

Aujourd’hui, le mécénat devient vital pour de nombreux ensembles. Je vois d’ailleurs une forme de continuité, pour nous qui faisons de la musique baroque, entre les grands mécènes des XVIIe et XVIIIe siècle qui ont aidé Bach ou Vivaldi à composer, et les fondations des grandes entreprises qui nous aident aujourd’hui à faire vivre leur répertoire.

Nous partageons aussi avec la Fondation Société Générale la conviction que l’éducation par la musique est un enjeu majeur. Nous participons par exemple, avec l’abbaye de Royaumont, à un programme autour des fables de La Fontaine, mis en musique par Louis-Nicolas Clairambault, l’un de nos grands compositeurs français. La musique baroque, ça fait un peu peur de loin, mais tout change quand les enfants se rendent compte qu’ils peuvent chanter une mélodie écrite en 1730, et qu’ils s’approprient ainsi ce répertoire !

Le consort