Témoignage de Caroline Sonrier, administratrice de la Fondation
Crédit photo : Frédéric Lovino
Caroline Sonrier est Directrice générale et artistique de l’Opéra de Lille depuis 2001.
Dans le domaine du mécénat musical, Société Générale est un fer de lance. Grâce à son soutien, des artistes de talent ont pu développer leurs projets sous des formes innovantes qui ont émergé depuis 20 ou 30 ans dans le paysage musical français, même si elles concernent le plus souvent des musiques anciennes. Des artistes d’excellence ont trouvé un interlocuteur auprès de la Fondation à des moments importants pour eux. Le mécénat d’entreprise a cette qualité de pouvoir accueillir de tels projets qui ne rentrent pas forcément dans le cadre et les procédures des institutions publiques de la culture. C’est l’une des raisons qui m’a convaincue rejoindre le conseil d’administration de la Fondation.
Mon expérience professionnelle dans le monde musical m’a montré aussi que Société Générale pratique un mécénat attentif, en veillant, une fois le contrat passé, à ne pas abandonner un ensemble s’il fait face à des difficultés et a besoin d’aide pour passer un cap. Comme dans les fondations qui ont une âme, ses équipes ont une façon d’étudier les flux de projets qui ne repose pas sur des indicateurs officiels mais prend le temps de réunir des experts, de recueillir des avis d’horizons différents - ce dont on devrait s’inspirer dans les processus de financement public.
Ce qui m’intéresse également dans l’approche de la Fondation, c’est l‘idée que la musique peut se développer à la fois dans son excellence artistique et dans sa dimension citoyenne et sociale, en s’adressant en particulier aux jeunes. A l’Opéra de Lille, nous partageons cette conviction, et Société Générale nous a soutenus dans la création des ateliers Finoreille, qui forment à l’art vocal des centaines d’enfants sur tout le territoire des Hauts-de-France, avec une haute exigence artistique. Si, de manière générale, les acteurs culturels se sont emparés ces dernières années de la question de la diversité, nous sommes encore loin du compte. Et c’est en commençant par l’enfance que l’on diversifiera les publics mais aussi les artistes, car la diversité doit être présente aussi sur les plateaux.
En développant une vision commune où le culturel et le social se nourrissent mutuellement, je suis convaincue que la Fondation va dans le bon sens. Je m’efforcerai de l’y aider en apportant ma connaissance du paysage lyrique et musical, des territoires et de l’environnement économique et financier du monde culturel.
Ce qui m’intéresse également dans l’approche de la Fondation, c’est l‘idée que la musique peut se développer à la fois dans son excellence artistique et dans sa dimension citoyenne et sociale, en s’adressant en particulier aux jeunes. A l’Opéra de Lille, nous partageons cette conviction.
Caroline Sonrier