Aux côtés de jeunes talents musiciens

La Fondation accompagne les jeunes musiciens dans leur parcours de professionnalisation. Témoignages.

Contenu

Alexandre Bessonov, compositeur de musique de film et orchestrateur

J’ai bénéficié d’une bourse de la Fondation Société Générale pendant mes deux dernières années d’études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Aider ainsi les étudiants en fin de cursus est essentiel pour préparer et accompagner leur entrée dans le monde professionnel. Pour moi qui me suis orienté vers la composition musicale pour le cinéma et l’animation, cela m’a permis d’acheter du matériel numérique, sachant qu’on compose aujourd’hui avec des ordinateurs puissants et des logiciels très pointus, donc chers. J’ai pu réaliser ainsi des musiques pour mapping vidéo, tels un spectacle Son & Lumière à Orléans et la Fête des Images à Épinal en 2020, pour des ciné-concerts, des court-métrages… Aujourd’hui, il est important pour moi de pouvoir réaliser des projets au fil des rencontres dans le monde de l’image, et ainsi nourrir mon univers artistique. Je reste également ouvert à de projets dans le milieu du théâtre et des jeux vidéo.

Ninon Hannecart-Ségal, pianiste

Je suis en fin d’études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, et la Fondation Société Générale m’a attribué en 2020 une aide pour l’achat d’un piano. Je n’avais pas jusqu’alors mon propre instrument. Or, pour le répertoire contemporain que je travaille, j’avais besoin d’un modèle précis, un quart de queue, avec des caractéristiques spécifiques. Cette aide, prolongeant celle d’autres mécènes auparavant, a donc été très précieuse pour moi. 

Au-delà de l’aspect financier, le mécénat est très important pour des étudiants qui commencent à s’engager dans la voie professionnelle. C’est une forme de reconnaissance, cela signifie que l’on croit en nous, et le fait d’être distingué par l’attribution d’une bourse ou d’un prix lors d’un festival ouvre des portes, facilite les rencontres, donne accès à de nouvelles programmations, de nouveaux projets, sachant que la voie de la création contemporaine que j’ai choisie est difficile. Recevoir ainsi un coup de pouce a été particulièrement bienvenu l’an dernier, au moment où nous étions tous un peu perdus avec la crise sanitaire et la fermeture des salles au public.

Crédit photo : CNSMDP 2021