Le numérique au service de tous avec Apprentis d’Auteuil
Depuis trois ans, les projets numériques d’Apprentis d’Auteuil se sont considérablement développés avec le soutien de la Fondation d’entreprise Société Générale. À la clé, des outils adaptés pour les élèves, en particulier, les plus fragiles dans les apprentissages, des formations pour les enseignants et des communautés de pratiques et de savoirs pour qu’ils échangent sur les expérimentations et partagent les bonnes pratiques. Pour les élèves du collège Père-Jacques, en Seine-et-Marne, près de Paris, le numérique est un vrai atout : « J’apprécie les recherches et les créations qu’on peut faire avec ces outils » ; « On peut varier les activités et créer des temps ludiques pour communiquer » ; « J’aime le fait qu’on puisse rechercher et écrire en même temps ou faire de la mise en page. » Actuellement, 41 % des élèves scolarisés à Apprentis d’Auteuil, dans les écoles, collèges ou lycées professionnels, sont équipés d’ordinateurs ou de tablettes. 37 établissements de la fondation se sont lancés dans un projet numérique, soit environ un tiers des établissements scolaires. Plus de 500 enseignants et éducateurs se sont formés à la pédagogie numérique. Albane Rouvillois, déléguée générale de la Fondation d’entreprise Société Générale, explique : « En soutenant Apprentis d’Auteuil dans ce projet de digitalisation, nous avons souhaité réagir face à la fracture numérique qui touche particulièrement les jeunes. L’illectronisme touche également plus de 15% de la population française et impacte directement les apprentissages des plus jeunes. Il s’agit rapidement d’un facteur d’exclusion supplémentaire. La Fondation Société Générale a été particulièrement sensible à ce projet qui contribue à améliorer l'égalité des chances dans l'éducation et à préparer les jeunes à grandir à l'heure du numérique. C'est un engagement fort de notre Fondation. »
En soutenant Apprentis d’Auteuil dans ce projet de digitalisation, nous avons souhaité réagir face à la fracture numérique qui touche particulièrement les jeunes.
Albane Rouvillois, déléguée générale de la Fondation d’entreprise Société Générale
Un atout pour l’avenir professionnel des jeunes
Véritable enjeu pédagogique et éducatif, le numérique à l’école ouvre des portes, en particulier pour les élèves fragiles dans les apprentissages, en risque de décrochage scolaire. Il permet de remobiliser, de répondre aux besoins particuliers des élèves les plus en difficulté. C’est aussi un avantage pour les jeunes en lycée professionnel (LP), comme le remarque Johann Quenault, directeur adjoint du LP Saint-Michel, à Priziac, dans le Morbihan. L’établissement bénéficie de 24 tablettes : douze pour les enseignants formés à cette pédagogie, douze pour les élèves. « La tablette sert en fonction de la séquence pédagogique construite par l’enseignant. Un enseignant en boulangerie l’a par exemple utilisée dans le cadre d’une visite d’un moulin. Chaque jeune devait ensuite réaliser un clip vidéo avec cet outil. En mathématiques, il permet de visualiser des objets en 3D. Ses applications sont multiples. » Après plus d’un an d’expérimentation, l’établissement en dresse un bilan positif. Pour de nombreux élèves, l’outil numérique, plus ludique, plus concret, change le rapport à l’école. Bien encadrée, avec des professeurs formés aux logiciels et à cette pédagogie, son utilisation permet de dépasser des blocages. L’outil numérique ne vient pas en substitution du reste, tient à préciser Johann Quenault : « Il est important que les jeunes continuent de se servir d’un stylo. Mais l’enjeu est clairement de préparer les jeunes à prendre en main ces outils numériques de plus en plus utilisés par les entreprises. C’est un atout, y compris pour leur avenir professionnel. »